De la gare de Questembert, prendre la rue principale à droite en direction du centre-ville. Cheminer le long de la bande cyclable aménagée au bord de la RD5. A la zone industrielle du Lenruit, tourner à droite et prendre très vite à gauche, un chemin qui passe devant l’ancien presbytère et le lavoir. Continuer dans la même direction vers l’église. Traverser les Halles puis la place de la Mairie.
A la route de Péaule, prendre la rue du Chemin du Pré Cadoudal qui descend à la fontaine St Martin. Laisser la station d’épuration à gauche. Franchir la rivière du Tohon et partir à gauche dans le bois de St Martin.
Après le village de St Jean, traverser la RD5 et continuer la route en face vers Cérillac. Descendre vers le ruisseau de Cohignac que vous longez jusqu’à une passerelle.

Ce bâtiment s’appelle l’Hôtel Belmont. Cette demeure privée, aux belles lucarnes ouvragées toutes différentes, date des XVème et XVIème siècles et a toujours appartenu à de riches familles. Elle a fait l’objet d’une restauration en 2005 et appartient désormais à la commune. Après avoir abrité un temps l'Office de Tourisme, elle accueille désormais des commerces et des logements.

Prenez la rue St Michel, tournez sur votre gauche et entrez dans le petit jardin public. Vous trouverez la tourelle de l’Hôtel Belmont.
La tourelle est coiffée d’une toiture très originale à 4 versants à double cintre qui se rejoignent en accolade au sommet. La saillie extérieure de ce toit abrite 2 caryatides de bois sculptées représentant “Questembert et sa femme”. L'intérieur ne se visite pas, elle n'est visible que de l'extérieur.

Construites en 1552 sur l’emplacement de l’ancienne Cohue, elles sont dues à Jérôme De Carné, Comte de Cohignac et créateurs des foires de Questembert. Elles seront restaurées en 1675 par un entrepreneur local au nom évocateur, Estienne Charpentier. Les halles sont conçues pour abriter, délimiter et réglementer une zone d’échanges commerciaux. Le marché est le lieu privilégié de la convivialité où s’échangent les marchandises. Autrefois, drapiers, cordiers, cordonniers s’y retrouvaient pour y écouler leurs marchandises qui constituaient l’essentiel de l’activité des foires d’antan. L’artisanat traditionnel (la toile, la laine, les draps fins et le cuir) tenait une place importante à Questembert, et les artisans d’une même profession habitaient le même quartier, voire la même rue. Certains noms de rues témoignent de cette présence (rue de la laine, rue de la tannerie, …).
Les Halles, restaurées en 1997, n’ont en fait jamais été autant utilisées qu’aujourd’hui. Elles accueillent un grand marché le lundi matin et un marché de producteurs locaux le mercredi à 17h, mais aussi de nombreuse manifestations culturelles. Les Halles sont classées Monument Historique depuis 1922. Il ne subsiste en Bretagne “historique” que 4 Halles à charpente de bois, à Questembert et Le Faouët en Morbihan, Plouescat en Finistère et Clisson en Loire-Atlantique.

A la première passerelle, tourner à droite. A la deuxième, à gauche. Remonter vers la ferme de Cohignac et déboucher sur une route que vous prenez à gauche. Au croisement continuer en face par un long chemin d’exploitation qui descend vers le ruisseau du Plat d’Or et conduit à La Ville au Vent à l’entrée du bourg de Berric.

Cette chapelle aurait été construite au milieu du XVème siècle, sous le règne du Duc de Bretagne François 1er, à l’endroit supposé où Saint Vincent Ferrier prêcha le 3 mars 1418 lors de son passage à Questembert. Les seigneurs de Rochefort, importante juridiction de Questembert et de ses environs, en furent les fondateurs. A gauche de la chapelle se trouve une croix historiée à panneaux, dite “croix bannières” du XVème siècle. Devant l’entrée, un grand if, plusieurs fois centenaire, semble protéger les tombeaux des recteurs de la paroisse dont celui du père Mulot, co-fondateur de la congrégation des pères de Montfort, qui mourut en mission à Questembert en 1749. La Chapelle est classée Monument Historique depuis 1922. Restaurée en 2006/2007, elle est ouverte au public de manière ponctuelle (concerts, journées thématiques...)

Passer devant la salle de sports et le cimetière. Contourner l’église en direction de Kerfranc et rester dans cette direction jusqu’à la RD 7. Un chemin derrière la haie permet d’avancer en toute sécurité en parallèle de la RD. Passer à la Chapelle des Vertus puis à la fontaine 300 m plus loin. Après Coëtrin, un petit chemin étroit se faufile le long des haies, en contrebas des champs. Monter à la lande de la Boule. Par temps clair, on peut apercevoir le clocher de Questembert et le Golfe du Morbihan au loin.

Ensemble du XVIème siècle, la fontaine et le lavoir sont en granite régulier entouré d'un muret de pierres.
La fontaine ressemble à un petit temple reposant sur de grosses colonnes et surmonté d'un toit en dôme.
Une niche est prévue pour la statue du Saint.

A 500 m après Coëtriolet,
2 Possibilités :
. A droite vers La Vraie Croix, Molac pour le Tour du Pays de Questembert.
. A gauche, vers Kercohan et Le Gorvello pour le GRP. Longer alors en sous-bois le ruisseau de Kercohan, grimper sur la lande qui domine la plaine jusqu’au Golfe du Morbihan. Le village de Kercohan a gardé des maisons de pays anciennes et bien conservées.

La première chapelle a été construite par les moines Hospitaliers de St Jean de Jérusalem au XIIème siècle, et dépendait de la commanderie de Carentoir comme les chapelles du Gorvello, de Molac et du Guerno. Elle a été restaurée au XVIIIème siècle et ornée d'un fronton classique sur la porte principale.

Depuis les Templiers au XIIème siècle, l'église St Thuriau a subi de nombreuses transformations notamment aux XVII et XVIIIème siècles.Le clocher a été reconstruit au XXème siècle grâce aux pierres de la Chapelle St Marc de Cohignac. St Thuriau est un moine qui a vécu au VII siècle.

Cette chapelle a été construite au XVème siècle. Elle est un bel exemple d’architecture gothique flamboyant. Bien conservée, elle est classée Monument Historique.
Après la guerre de Cent ans, la fin du XVème siècle est marquée par une période de paix et de prospérité propice à la construction de nombreux édifices dans le Morbihan.

A la première maison, descendre à droite pour découvrir la fontaine des Vertus dans son écrin de verdure.
Construite en 1683, elle est classée Monuments Historiques.
A 600 m, se trouve la Chapelle des Vertus.

Le site domine la plaine de Vannes. Dédiée à Notre Dame de Bon Secours, cette grande chapelle a été bâtie au milieu de XVIème siècle par Bertrand de Quifistre, Seigneur de Trémohar, propriétaire du château voisin du même nom. Elle garde l’allure massive des constructions du Moyen Age avec peu d’ouvertures et des contreforts à chaque angle mais les pinacles donnent une note d’élégance. Quelques décors de style Renaissance agrémentent l’édifice : les portes, en anse de panier, sont surmontées d’un entablement et pour la porte principale d’un fronton triangulaire au-dessus d’une niche prévue pour une statue. Le banc de pierre extérieur court le long du mur. A l’intérieur, subsistent des peintures murales du XVIème siècle. Le pardon a lieu le 1er dimanche de juillet.
La Chapelle est inscrite aux Monuments Historiques.
La fontaine se situe à une centaine de mètres au sud-ouest de la chapelle. Construite au XVIIème siècle, elle a la forme d’un petit temple appuyé sur des colonnes doubles. Une croix de pierre protège chaque extrémité du toit.