Cette réplique de la grotte de Lourdes (apparition de la Vierge à Bernadette en 1858) a été construite à l’initiative de l’abbé Rébillard, recteur de la paroisse d’Eancé pendant toute la durée de la guerre 39-45, avec l’aide de l’abbé Le Hérissé, vicaire-instituteur, et de nombreux paroissiens. Le but étant d’obtenir de Notre-Dame le retour des 38 soldats prisonniers en Allemagne et lui recommander les 7 enfants d’Eancé morts au début de cette seconde guerre mondiale.

Madame veuve Guérin, ancêtre des derniers seigneurs d’Eancé, a donné ce terrain de la ferme de la Cour à la paroisse d’Eancé pour qu’il y soit
élevé un calvaire à la gloire de Dieu. Un Christ a été apposé sur le fût de granite, avec quête, procession et bénédiction solennelle, le dimanche
28 novembre 1909, selon les sources paroissiales. Mais ce que ne
mentionnent pas les archives, en 1866 comme en 1909, c’est que ce lieu connut un événement tragique : le recteur de la paroisse, qui se cachait pour cause de Révolution, y fut tué le 4 août 1795 par des patriotes à la poursuite de royalistes.

A la lisière nord de la forêt d’Araize, en Martigné-Ferchaud, se trouve un bloc de grès armoricain dont on ne peut affirmer qu’il ait été placé intentionnellement, et non pas basculé naturellement. Menhir ou pas, son intérêt réside surtout dans le fait qu’il présente plusieurs stries de polissage ou d’affûtage, une plage polie, ainsi qu’à sa base, une série de petites cupules.

Observez bien, la buse variable
est très active, souvent en vol à découvert, elle passe aussi de longs moments, posée en hauteur. Elle s’alimente de petits mammifères qu’elle chasse au sol, mais aussi d’oiseaux, reptiles, batraciens et insectes. La majeure partie des proies sont capturées après avoir été localisées à vue, la plus perçante de tous les oiseaux carnivores.

Confluent de la Vilaine, la rivière présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, avec des hautes eaux d’hiver et des basses eaux d’été, de début juin à la mi-octobre, ce qui permet au détour de cette sinuosité très prononcée d’observer des affleurements de schiste qui a pour particularité de donner un aspect feuilleté du lit de la rivière !

Le moulin du Gravier est le deuxième des quinze moulins à eau installés sur le Semnon. L’ancien propriétaire, M. Salliot, qui a arrêté de moudre les céréales vers 1970, racontait : « Ce moulin est très vieux*. Il fut reconstruit vers 1920 par M. Chabot, maçon de Villepôt, et électrifié vers 1951. Avant, pendant l’été, nous utilisions un moteur à vapeur car mon père disait : en meunerie, on crève de faim en pleine moisson ! »* Le moulin du Gravier figure dans le tableau des revenus de la Seigneurie d’Eancé, daté du 10 juin 1749 (archives I-et-V.). Propriété privée.