DECOUVREZ la bretagne !
A voir en Bretagne
Tous les circuits de Bretagne
À la découverte du patrimoine - Tréguier
La ville de Tréguier occupe un promontoire au confluent des rivières du Guindy et du Jaudy. C’est d’ailleurs sa situation géographique qui lui vaudrait son nom : Tréguier ou Tric’horn, soit « trois angles » en référence aux trois rivières l’entourant. D'apparence très minérale, la ville cache cependant de nombreux écrins de verdure abrités dans des enclos.
Le site est occupé dès le Ve siècle, mais c’est au VIe siècle que la ville aurait acquis sa fonction religieuse. Tugdual, un moine gallois, est missionné pour évangéliser l’Armorique. Il aurait fondé deux monastères : l’un au Conquet à l’ouest de la Bretagne et l’autre à l’emplacement de l’actuelle cathédrale de Tréguier. Tugdual est un personnage important puisqu'il apparaît parmi les sept saints « fondateurs » de la Bretagne.
Au Xe siècle, le site gagne en importance et la présence des religieux nécessite l’installation de laïcs pour les servir. À la fin de ce siècle, Tréguier devient cité épiscopale, c’est-à-dire le siège d’un évêché. Commence alors une période de prospérité pour la ville qui vit au rythme des offices religieux. La Révolution met un terme à la présence de l’évêque, signant la fin d’une époque pour la cité.
Mais l’histoire de Tréguier ne se résume pas à sa fonction épiscopale. Elle est également un haut lieu culturel dès le Moyen-Âge. La ville a conservé cette dimension à travers les siècles puisqu'elle a vu naître et a accueilli des hommes de lettres et des artistes renommés.
Aujourd'hui, les trécorrois sauvegardent et valorisent ces héritages pour leur donner une seconde vie.
Information complémentaire
Les Petites Cités de Caractère®
Répondant aux engagements précis et exigeants d’une charte de qualité nationale, les Petites Cités de Caractère® mettent en œuvre des formes innovantes de valorisation du patrimoine, d’accueil du public et d’animation locale.
C’est tout au long de l’année qu’elles vous accueillent et vous convient à leurs riches manifestations et autres rendez-vous variés.
Vous y êtes invités. Prenez le temps de les visiter, de pousser les portes qui vous sont ouvertes et d’y apprécier un certain art de vivre.
Découvrez-les sur
www.petitescitesdecaractere.com
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTES MULTI-ECHELLES / IGN
TOP 25 IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
PARCELLES CADASTRALES
CARTES AÉRONAUTIQUES OACI
CARTE 1950 / IGN
CARTE DE L'ETAT-MAJOR (1820-1866)
CARTES LITTORALES / SHOM/IGN
SCAN EXPRESS STANDARD / IGN
SCAN EXPRESS CLASSIQUE / IGN
OPEN STREET MAP
GOOGLE MAP - SATELLITE
GOOGLE MAP - PLAN
GOOGLE MAP - HYBRIDE
IGN BELGIQUE
Point de départ
22220 Tréguier
Ernest Renan, calvaire
Célèbre pour son ouvrage La vie de Jésus, dans lequel il remet en cause les aspects miraculeux de la Bible, l’écrivain Ernest Renan (1823-1892) est une figure emblématique de Tréguier. L’érection de sa statue Place du Martray en 1903 fait polémique à cause de sa réputation de renégat. En réponse, en 1904, les détracteurs de Renan décident d’élever le monumental Calvaire de Réparation, réalisé par Yves Hernot. Un musée consacré à l’écrivain ouvre en 1947, situé dans sa maison natale, une maison d’armateur du XVIe siècle.
Le port
Tréguier a pu bénéficier du développement d’un port d’estuaire à partir du XIVe siècle. Au XIXe siècle les quais du port sont aménagés pour gagner de la place et accueillir les navires au tonnage plus important. À cette époque Tréguier est un port de pêche à la morue et exporte également du bois et des productions agricoles. Aujourd'hui la vocation portuaire de Tréguier perdure grâce à son port de plaisance.
Les tours d’armateurs
Les tours du XVIIe siècle qui marquent l’entrée de la vieille ville et le début de l’ancienne Grand’rue témoignent de l’activité portuaire. Autrefois au nombre de trois, ces imposantes bâtisses servaient à surveiller la rivière et le port. Leur fonction n’a cessé d’évoluer au fil des siècles puisque leur rez-de-chaussée est successivement occupé par des auberges et des demeures de marchands d’huîtres élevées dans les eaux du Jaudy. Les étages abritaient, des greniers à blé et des résidences d’armateurs.
Ernest Renan, musée
Célèbre pour son ouvrage La vie de Jésus, dans lequel il remet en cause les aspects miraculeux de la Bible, l’écrivain Ernest Renan (1823-1892) est une figure emblématique de Tréguier. L’érection de sa statue Place du Martray en 1903 fait polémique à cause de sa réputation de renégat. En réponse, en 1904, les détracteurs de Renan décident d’élever le monumental Calvaire de Réparation, réalisé par Yves Hernot. Un musée consacré à l’écrivain ouvre en 1947, situé dans sa maison natale, une maison d’armateur du XVIe siècle.
Le couvent des Sœurs de la Croix
Les Sœurs de la Croix arrivent à Tréguier en 1667. En 1672 elles font l’acquisition d’un vaste terrain pour bâtir leur couvent. Les bâtiments seront fortement remaniés au XIXe siècle. Les sœurs avaient vocation à instruire les jeunes filles et à accueillir des femmes en retraite spirituelle.
La Psallette
La Psallette est fondée en 1443 pour initier les enfants de chœur à la pratique et à la connaissance de la musique sacrée. Cette institution reconnue et rattachée à l’évêché de Tréguier est un privilège ; il y en avait peu en Bretagne.
Le marché
La place du Martray est la place du marché. Jusqu'au XIXe siècle de nombreuses échoppes encadraient cette place et se pressaient contre les flancs de la cathédrale. Le marché de Tréguier est l’un des plus importants du Trégor comme en témoigne les récits d’Anatole Le Braz.
Des halles détruites en 1920 se trouvaient non loin de là, sur la place Notre-Dame de Coatcolvezou.
Un groupe cathédral unique
Tréguier possède le seul groupe cathédral complet de Bretagne. Il comprend la cathédrale, le cloître, le palais épiscopal et le cimetière. À son emplacement, se trouvait le monastère qui aurait été fondé par saint Tugdual, détruit lors des raids Vikings au IXe siècle. Reconstruit vers 970, il est remplacé par une cathédrale romane au XIIe siècle dont il ne subsiste que la Tour Hasting, intégrée par la
suite à la cathédrale gothique.
Cette dernière, ainsi que le cloître, ont été édifiés du XIVe au XVe siècle. Loué aux marchands durant les foires, le cloître est alors une source de revenus pour le chapitre.
La flèche de la tour sud n’est, quant à elle, érigée qu’en 1785 grâce à un don de Louis XVI prélevé sur la loterie royale, d’où la présence du cœur, du trèfle et du carreau dans son ornementation. Jouxtant la cathédrale se trouve, dès le Moyen-âge, le palais épiscopal, résidence de l’évêque. L’édifice actuel date du XVIIIe siècle. À la Révolution, l’évêché de Tréguier est uni à celui de Saint-Brieuc, le bâtiment est alors utilisé
Ernest Renan, statue
Célèbre pour son ouvrage La vie de Jésus, dans lequel il remet en cause les aspects miraculeux de la Bible, l’écrivain Ernest Renan (1823-1892) est une figure emblématique de Tréguier. L’érection de sa statue Place du Martray en 1903 fait polémique à cause de sa réputation de renégat. En réponse, en 1904, les détracteurs de Renan décident d’élever le monumental Calvaire de Réparation, réalisé par Yves Hernot. Un musée consacré à l’écrivain ouvre en 1947, situé dans sa maison natale, une maison d’armateur du XVIe siècle.
Le monastère des Augustines
Au XVIIe siècle, à la demande de l’évêque, la ville accueille de nombreuses communautés religieuses qui se chargent de l’enseignement des jeunes filles, du soin aux malades ou encore de la charité. Les Augustines, arrivées en 1654, prennent en main l’Hôtel-Dieu : l’hôpital fondé au début du XIVe siècle. À l’angle de la rue de la Chalotais et de la rue Gambetta sont visibles la chapelle reconstruite au XVe siècle et la « maison des passants ». Il s’agit de l’emplacement de l’hôpital primitif. En 1662, cet ensemble est agrandi pour accueillir les religieuses qui continuent d’exercer leurs offices jusqu'en 1995.
La chapelle des Paulines
Les Paulines, installées à Tréguier en 1699, visitent les malades et tiennent un bureau de charité. Elles s’occupent également de l’éducation des jeunes filles pauvres. Installées à l’origine rue des Perdreries elles font bâtir vers 1760 un nouvel ensemble conventuel. À la Révolution les Paulines sont chassées. Au XXe siècle la municipalité y fonde une école supérieure de filles. Aujourd'hui, la chapelle est réhabilitée en espace culturel.
Joseph Savina
Joseph Savina est un ébéniste d’art, installé à Tréguier à partir de 1929 et qui a œuvré pour allier tradition bretonne et création contemporaine. Il va notamment réaliser des sculptures en collaboration avec l’architecte Le Corbusier. L’ancien séminaire, devenu ensuite lycée public, lui rend hommage en prenant son nom en 1997. Certaines filières sont dévolues à la pratique artistique.
Le séminaire
Construit au XVIIe siècle, le séminaire forme les prêtres du diocèse. Le petit séminaire sera fréquenté par Ernest Renan au XIXe siècle, il y recevra une éducation religieuse. L’édifice devenu vétuste est reconstruit par l’architecte Henri Mellet en 1897. La chapelle de style néo-roman édifiée dans des proportions monumentales a été réhabilitée et accueille aujourd'hui, dans une partie de la nef, le Théâtre de l’Arche.
La théologale
Cet hôtel fut construit en 1432 par l’évêque Pierre Piédru, en conflit avec le chapitre, pour servir de nouveau palais épiscopal. Au XVIe siècle, les ligueurs saccagent Tréguier et l’édifice en partie reconstruit est affecté à un chanoine spécialisé en théologie qui a donné son nom au bâtiment.
La maison du duc Jean V
Le duc de Bretagne Jean V (1399 - 1442) très attaché à Tréguier aurait séjourné dans cet édifice du XIVe siècle, comme l’atteste, au dernier étage, la présence d’une chapelle, privilège réservé aux seigneurs de haut rang.
Henri Pollès
Henri Pollès est un écrivain né à Tréguier en 1909. En 1933 il reçoit le prix populiste pour son roman Sophie de Tréguier face à Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline. En 1983 son roman Sur le fleuve de sang vient parfois un beau navire lui vaut le prix Paul Morand de l’académie française. Le roman relate la vie de la cité durant la Première Guerre mondiale. Les parents de l’écrivain ont demeuré 11, rue Colvestre, dans l’hôtel de Coëtivy.
La « Pleureuse »
L’oeuvre « La Pleureuse » ou « La Douleur » est réalisée par le sculpteur Francis Renaud en 1920. Ce monument aux morts atypique présente une femme du pays pleurant la perte des siens. Il contraste avec ceux produits en série et glorifiant les héros morts pour la patrie.
Anatole Le Braz
Grande figure de la littérature bretonne, l’auteur des Légendes de la Mort a œuvré à la reconnaissance de la culture bretonne. Dans le jardin, ancienne propriété de l’évêché, sont transférées ses cendres en 1926, l’emplacement est marqué d’une stèle. Le « bois de l’évêché » devient alors « bois du poète ».
La passerelle Saint-François
Construite en 1834, la passerelle Saint-François marque l’ancien passage du bac, un bateau qui permettait de traverser le Guindy. Le pont suspendu est construit sur les anciennes terres du couvent Saint-François, fondé à Plouguiel au XVe siècle. La passerelle mène à la rue éponyme, qui a été l’une des rues les plus commerçantes de la cité ; les passagers descendant du bac l’empruntaient pour rejoindre le cœur de ville.
35000 Rennes