La chapelle Notre Dame du Gohazé date de la fin du XVIe sicle, elle est de style gothique flamboyant, avec influence de la Renaissance. Autour de la chapelle se trouvait jadis le cimetière : il reste de cette époque 3 pierres tombales dont l'une porte la date de 1765 ainsi qu'un très beau calvaire du XVIe siècle. Vers 1695, une terrible épidémie de dysenterie sévissait dans la région : les paroissiens de Pontivy invoquaient leur patron Saint Ivy, mais en vain. Ils auraient alors emporter la Madone N.D du Gohazé en procession jusqu'à l'église de Pontivy. Mais le lendemain, on la retrouva de nouveau dans la chapelle du Gohazé. Ce va et vient dura plusieurs jours jusqu'à ce que les fidèles décidèrent de dédier l'église à Notre Dame de Joie, qui désormais remplaçait leur saint patron Saint Ivy. Ainsi, la maladie fut définitivement enrayée.

Dans le bis près de la chapelle, se trouve un second calvaire, plus petit : il s'agit d'un ancien monolithe d'environ 1,30 m de haut, composé d'un fût octogonal en granit et d'une croix en partie mutilée.

Après avoir longé la rivière, la balade se prolonge dans les bois, par un chemin très pentu. Si vous êtes attentifs, le sol porte encore les marques des innombrables passages de charrettes à chevaux, avec de petites saignées créées par les roues.

Le Blavet fût canalisé pour relier Pontivy à Hennebont et Lorient, il fut mis en service en novembre 1825. C'est en 1842 qu'il sera relié au canal de Nantes à Brest. Des péniches étaient autrefois halées par des chevaux à partir du chemin de halage, aujourd'hui très fréquenté par les randonneurs. Les dernières péniches commerciales disparaissent vers 1950.

Le moulin du Roch est mentionné en 1471 : Le Vicomte Jean II de Rohan, bâtisseur du château de Pontivy, en était le propriétaire. A partir de 1714, le moulin passe aux mains de différentes familles nobles. Suite aux travaux sur l'écluse et le déversoir, le moulin est alors entièrement reconstruit en 1866, date figurant sur l'édifice. En 1895, Jean Mathurin Le Picard deviendra le premier meunier-propriétaire des lieux. Durant 155 ans, cette famille y sera meunier de génération en génération. Ce n'est qu'en 1991 que le moulin cessera son activité.