Propriété privée, était un moulin à eau. La commune comptait 6 moulins à eau et 4 moulins à vent. Ces moulins relevaient de la banalité, un droit seigneurial avant la révolution : le seigneur se devait d’entretenir les installations techniques (fours, moulins, pressoirs…), en contrepartie les habitants de la seigneurie ne devaient utiliser que les installations de leur seigneurie, qui étaient payantes.

Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1935. Elle date du XVIe ou XVIIe siècles et fut restaurée en 1862. Auparavant, se trouvait à côté d’elle la chapelle St Nicolas datant de la
même époque. Malgré sa belle architecture, la toiture s’est effondrée en 1920 et la commune n’avait pas les moyens de la restaurer au lendemain de la première guerre mondiale… Ses pierres seront vendues en 1973.

Elle se trouve à 500 m du circuit : depuis la fontaine St Nicolas, remontez la route sur votre gauche et prenez le chemin aussitôt à droite. Faîtes un aller-retour pour la découvrir. Classée aux monuments historiques, elle date du Néolithique. Une allée couverte est un dolmen particulièrement long, composé d’une chambre unique.

Cette ancienne voie romaine, dite « royale », mesure 14 m de large et 2,5 km
de long. Elle est très bien conservée. Il s’agit d’un tronçon d’une voie reliant
Locmariaquer et Vannes à Carhaix. La légende raconte même que François 1er l’aurait empruntée pour visiter ses fiefs en Bretagne…

La Croix de fer, au Hayo, est un calvaire constitué d’un socle en granit, surmonté d’une stèle gauloise supportant une croix de métal avec un Christ en croix.

La fontaine du Moustoir date du XVIIe siècle. Son eau a la réputation de soulager et même de guérir les rhumatismes. Le nom de ce lieu rappelle l’existence probable, mais très lointaine, d’un moustier ou monastère.

Le Moustoir rappelle l’existence probable, mais très lointaine, d’un moustier ou monastère. La construction de la chapelle daterait du XVème siècle mais elle a été remaniée à plusieurs reprises depuis. Un pardon avec procession y a lieu chaque année en août. La chapelle est également ouverte pendant la manifestation d’art contemporain « L’art dans les chapelles ».

Le Roc’h comptait autrefois un moulin à vent et un moulin à eau. Il existait une douzaine de moulins sur Malguénac.

La vallée des loutres porte bien son nom : la loutre d’Europe y est en effet présente. Elle fréquente les berges et les ruisseaux suffisamment végétalisés et peu fréquentés par les hommes. Longtemps menacée, la protection dont elle fait l’objet aujourd’hui permet de maintenir l’espèce.

Le ruisseau de la Bonne Chère prend sa source à « Fetan Ver », dans le bourg de Malguénac et se jette dans la Sarre, sur la commune voisine de Guern. Dans ce ruisseau vit la population la plus importante (49%) du massif armoricain de moules ou mulettes perlières d’eau douce. Cette espèce emblématique de la qualité de l’eau, est menacée de disparition et une partie du ruisseau est classée Natura 2000 (sur la commune de Guern).

L’église Saint-Pierre et Saint-Paul date du XVe siècle, avec quelques traces
d’une construction plus ancienne. Elle conserve l’enclos de son cimetière
désaffecté qui l’entourait jadis, avec son beau calvaire-autel hélas mutilé.
L’ouvrier chargé de construire le clocher s’était épris de la nièce du curé. Pour obtenir sa main, il s’imposa d’achever le clocher en une semaine. Ainsi, cette flèche en forme d’obus, a été surnommée « le pain de sucre » ou « la motte de beurre ».

La chapelle Saint-Etienne est un édifice très simple, datant de la fin du XVè siècle ou début du XVIème. La façade Ouest a été remontée en 1880. En 1881, le clos qui l’entoure avait été réduit pour faciliter le passage de la route. La municipalité avait exigé en compensation, le rétablissement de la « fontaine de la république », qui se trouve quelques centaines de mètres plus bas, en bord de route.