De la mairie, se diriger vers l’église ; Passer derrière le restaurant à la façade rouge. Descendre la rue.

Surplombant le bourg, l’Eglise St Patern est un édifice de la fin du XIXème siècle à l’emplacement d’une église romane en ruine. Reconstruite de 1878 à 1894, elle est l’œuvre de l’architecte Édouard Deperthes, également architecte du sanctuaire de pèlerinage de Sainte-Anne d’Auray. Une polémique entre la commune et le Conseil de fabrique de la paroisse de l'époque fait que la flèche du clocher n’a jamais été réalisée. Mélange de style néo-roman et néo-gothique, elle présente deux belles rosaces latérales. A l'intérieur, un bateau votif représente un sinago.

Cette maison, la plus ancienne de Séné, fut probablement celle d’un notable comme en témoigne la tête sculptée sur le montant de la 3ème lucarne, à gauche sous le toit. Une indication porte la date de 1550.

Juste après le restaurant scolaire, prendre le chemin à droite et passer le Pont lisse. A la route du Morboul, longer la partie aménagée et sablée à droite.

A partir de ce point, le circuit suit le GR34 sur 2,5 km jusqu’à Barrarac‘h.

Conçu et dessiné par Patrice Liard et Christine Tanguy, architectes de Rennes, ce bâtiment est le fruit d’une collaboration avec les Sinagots, habitants de Séné, pour en faire un lieu de rencontres et d’échanges. Inauguré en 2012, le centre culturel accueille une médiathèque, une salle d’exposition et une salle de spectacle.

Situé au fond de l’anse de Séné, le Pont Lisse délimitait des anciens marais salants. Il permettait aux habitants de la presqu’île de Port-Anna de rejoindre le bourg et l’église, en évitant un détour par la route de près de 2 km.
C’est un lieu de nourriture et une aire de repos pour les oiseaux du Golfe du Morbihan.

A la sortie du chemin d’exploitation, le circuit se sépare du GR34 pour reprendre tout de suite à gauche le sentier en direction du Morboul. Attention, les vélos ne sont pas autorisés sur la portion du sentier côtier GR34.
Cheminer en sous-bois. Passer devant l’école. Emprunter la route de Canivarc’h à gauche sur 40 m.
Tourner à droite à la Route du Badel et à moins de 100m, trouver une sente enherbée à gauche avec la direction « Le Bourg » qui conduit au rivage.

Ce petit port, aménagé en 1955 dans une anse abritée, est le dernier port de pêche en activité du Golfe du Morbihan. Composante majeure de l’histoire sinagote, la pêche demeure une activité économique de poids pour le territoire. Une petite dizaine de bateaux pratiquent une pêche quotidienne et artisanale.
Utilisé par les pêcheurs de Séné, le sinago est à l’origine une petite embarcation en bois, longue de 4 à 5 mètres, à arrière pointu et gréée d’une voile carrée de couleur rouge. Jusqu'au début du XXème siècle, 150 sinagos étaient utilisés traditionnellement pour la pêche à la crevette ou au chalut, la drague des bancs d'huitres sauvages et le cabotage dans le golfe du Morbihan. Leur faible tirant d'eau leur permettait d'approcher au plus près des rochers et de s’échouer en douceur dans les vasières. Dans les années 1970, une poignée de passionnés a voulu sauvé ce patrimoine maritime et maintenant, six sinagos naviguent à nouveau sur le Golfe.

Remonter la rue des Hirondelles puis à droite à la rue de Cariel et encore à droite, au Parking. Poursuivre par le chemin d’exploitation. Suivre la rue des Sternes puis la Route de Cadouarn. A gauche, le sentier continue au fond de l’impasse. En haut de la côte, tourner tout de suite à droite pour descendre le chemin des Courlis jusqu’à Moustérian.

L'ancienne île a été reliée au continent à la fin du XIXème siècle. L'aristocratie découvre alors les bienfaits des bains de mer et lance la mode des séjours balnéaires sur le littoral de la Bretagne à la Normandie. Conleau devient un « quartier » de Vannes. On y trouve encore les anciennes villas dont l'architecture est inspirée du modèle des chalets suisses très en vogue à l'époque.
C’est la plage de Vannes avec,près de la pinède, une piscine d’eau de mer. Un petit port accueille les plaisanciers et l'un des embarcadère pour l'île d'Arz.

Reprendre la route à gauche dans le village. (A pied, il est possible de faire le tour de la Pointe du Bill (environ 2 km). Suivre l’indication des Salles Kerviche et du Parking. Cheminer en sous-bois. Trouver le chemin d’exploitation à gauche en direction de Bilherbon. Passer près des terrains de sport et du Complexe du Derf. Au giratoire du Purgatoire, reprendre la route à gauche jusqu’au centre-ville.

A l’entrée du Chenal, la « maison rose », bien connue des navigateurs, n'est pas visible depuis le sentier de Séné. Elle se laisse voir en bateau ou depuis Arradon. Elle a été construite en 1879 par un ostréiculteur et négociant en coquillages de Vannes, avec une cale et un quai d'embarquement depuis la rivière de Vannes toujours visibles.

Visible depuis le rivage et la passe de Port-Anna, Boëdic est une propriété privée. On la reconnaît à sa petite chapelle à la pointe de l’île.

Avec plus de 15 hectares, Boëde est plus grande que Boëdic, sa voisine. Elle abrite un des rares site d’herbiers à zostères. Toute l’île est protégée au titre des Espaces Naturels Sensibles du Département du Morbihan.
Autrefois, l’île a été habitée. En témoignent les ruines d’une chapelle et à l’extrême Sud-Est de l’île, la tour carrée de Ténéro, ancienne tour de garde.

La base 47° Nautik de la Pointe du Bill fait partie des 4 centres de voile de Golfe du Morbihan Vannes agglomération. C’est le plan d’eau le plus vaste et le plus sécurisant du golfe du Morbihan. Cette base accueille les personnes à mobilité réduite.
Activités proposées : optimist, laser vago, planche à voile, catamaran (dont fun boat), kayak, stand up paddle, jardin des mers (dès 4 ans), club Moussaillons (à partir de 5 ans).

A l’extrémité de la pointe du Bill, des vestiges d’une digue du XIXème siècle s’enfoncent dans la mer vers l’autre rive. Au milieu du XIXème siècle, cette digue a permis un essai de poldérisation de l'anse de Mancel sur une vasière d’environ 66 hectares. Mais une première tempête l’emporte en décembre 1925. Reconstruite deux années plus tard, elle est à nouveau envahie par la mer en mars 1937, laissant définitivement une large brèche entre la Pointe du Bill et l’île Béchit, à l’extrémité de la presqu’île de la Villeneuve.

Pendant des siècles, le transport des voyageurs et des marchandises entre Vannes et Sarzeau est passé par ce lieu stratégique.