Fontaine de 1784 inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques en 1926.
A l'occasion du pardon de Sainte Anne les pèlerins se rendent toujours en procession à la fontaine.
Le culte de Sainte Anne est très marqué à Le Guerno.

L’église est classée aux Monuments Historiques. Eglise Saint Jean-Baptiste, dite aussi Sainte Anne.
Située au cœur de Le Guerno, village classé Commune du Patrimoine rural de bretagne et 4 fleurs au label Villes et Villages Fleuris.
Les Hospitaliers fondent au XIIe une « Hostellerie » de St Jean destinée à offrir le gîte et le couvert aux pèlerins de St Jacques et une chapelle pour accueillir un fragment de la vraie croix (aujourd'hui disparue).
A la Renaissance, le bâtiment est agrandit en grande partie en créant une église extérieure, destinée à accueillir les pèlerins venus en nombre. Aujourd'hui la chaire à prêcher, les stalles pour les moines et le calvaire autel sont toujours visibles.
L’intérieur conserve des éléments de décor du XVIe siècle, et également des peintures murales de la fin 14e/début 15e siècle représentant la vie de la Vierge. Son autre particularité est son imposante tour poivrière lui donnant toute son originalité.

Le circuit longe le site de Branféré qui accueille, autour de son château, un parc animalier ouvert en 1965, aujourd’hui propriété de la Fondation de France, et l’École de la Nature. Également parc botanique, plusieurs arbres sont classés « arbres remarquables ».

Un agréable étang à la sortie du bourg classé de Noyal-Muzillac. L'endroit idéal pour se détendre ou faire un pique-nique après ou avant votre marche. Point de départ du circuit botanique de la Michochêne au cœur d'un paysage vallonné et boisé.

Le circuit revient dans le centre classé « Bourg du Patrimoine Rural de Bretagne » avec, en particulier, ses résidences Renaissance aux remarquables lucarnes et tours d'escalier. L’église St Martin est représentative de l’évolution architecturale en conservant des éléments de la période romane, gothique et classique. D’imposants tableaux du 17e siècle ainsi que des statues polychromes enrichissent son mobilier.

Dans la vallée du Pont Pily, le circuit passe à proximité du Moulin à eau de Trémondet ou du Pertuichaud. Ancien moulin à teiller du 15e/16e siècle qui traitait le chanvre. Noyal-Muzillac comptait, avant la Révolution, quelques 8 moulins à eau et autant de moulins à vent.

Au coeur de Muzillac, à l'arrière de la Mairie, vous traversez le jardin des Ursulines avec son Vivier
Au retour, en retrouvant le centre ville, le circuit traverse le jardin du Vieux Couvent qui conserve quelques arcades du couvent fondé au 17e siècle par les Ursulines. Détruit en grande partie à la Révolution, c’est aujourd’hui un centre culturel.

Le circuit conduit au site de Séréac où, après avoir croisé le château privé (photo), propriété de la famille de Muzillac au Moyen-Age, vous arrivez au village de la Fuie qui tient son nom du colombier encore visible aujourd’hui à l’entrée du lieu-dit. Symbole de la puissance de la noblesse sous l’ancien régime, le nombre de ses boulins (niches) dépendait de la surface des terres seigneuriales.

Le quartier de la Marinière conserve encore deux moulins à vent appelés "les moulins d'Antoine". Un de ces moulins tours se trouve au bord de l'itinéraire et a perdu son toit. Le second se situe un peu plus bas, beaucoup plus haut et reconstruit, vous pouvez l'apercevoir lors de votre balade.

Vous allez croiser, au bord du ruisseau, d’imposants rochers. Une tradition locale associe la présence du plus imposant au géant Gargantua de Rabelais. La légende raconte que Gargantua, en traversant la Bretagne, aurait laissé tomber un caillou de sa chaussure. C'est ce rocher appelé "la Gravelle" que vous découvrez ici.