Sur l’esplanade, de jolies façades colorées bordent la place principale du port. Blotties contre la falaise, ces anciennes maisons d’armateurs se sont transformées au fil des années en restaurants, bars, épicerie fine, cave... Un lieu dynamique et authentique qui invite à la flânerie et à la détente !

Au petit rond-point, emprunter rue de la Poste.

Vous êtes face à l’une des plus ancienne maison du port transformée aujourd’hui en atelier de poterie. Un lieu chargé d’Histoire ! Avant que les quais ne soient construits, les bateaux venaient s’échouer devant ces entrepôts. On y stockait des patates, des céréales et des tissus venant d’Uzel et de Quintin, villes renommées pour leurs toiles de lin. Juste à côté, un grenier à sel servait notamment à la conservation de la morue pêchée au large.

A droite, prendre rue de la Douane.

Cette maison d’armateurs date du 18e siècle. Elle portait autrefois le nom d’hôtel de Kerautem, du nom de son premier propriétaire, ancien maire de Plérin. Le rez-de chaussée servait de dépôt aux douanes, les marchandises y étaient stockées le temps de payer
les taxes. Elle accueille aujourd’hui l’association du Grand Léjon, vieux lougre (voilier traditionnel) de mer du port du Légué.

Descendre la rue Arsène Simon puis tourner à droite rue des 2 Frères Durand, jusqu’au N°9.

Avancez vous dans la cour pavée. Au fond de la cour, les maisons jumelles ont abrité la première école de charité, tenue par la communauté des «sœurs blanches». Elle prit le nom de Congrégation des Filles du Saint Esprit au 18è siècle dont Marie Balavenne fut l’une des fondatrices.

Descendre vers les quais et prendre à droite.

Ce pont de franchissement du Gouët était à l’origine fait de bois, puis reconstruit en pierre suit à la grande crue de 1773. Il marque la limite entre le fleuve sauvage en amont et le bassin canalisé en aval et fixe la limite administrative entre Saint-Brieuc et Plérin. Il permet d’avoir une vue imprenable sur le port de plaisance et le viaduc du Gouët 70m de haut, il fut achevé en 1983.

Traverser le port et longer les quais. Au pied des piliers du viaduc, traverser la route vers le bâtiment industriel : le Carré Rosengart.

Vous êtes dans la partie réhabilitée de ce qui fut le plus grand espace industriel de Saint Brieuc au 20e siècle : les usines Rosengart (où a été mis au point le moteur hors-bord !) et Chaffoteaux & Maury. Les salles d’émaillage, boulonnerie, chaudronnerie qui ont fait la réputation des chaudières à gaz murales partout en France ont laissé la place aux espaces de coworking, salles de conférence et d’expositions, restaurant, magasins, concept store... mais aussi musée immersif sur la montgolfière, atelier de travail du bois, etc.

Traverser le bâtiment par le pignon en verre, puis reprendre la balade sur les quais.

En option sur le parcours : variante de +1 km

Pour profiter du panorama sur le port, un chemin boisé et quelque peu pentu emmène sur les hauteurs de la ville. La Villa Rohannec’h surplombe l’entrée du port. D’inspiration italienne, elle fut construite au début du 20e siècle par un riche armateur, le vicomte Alain Le Gualès de Mézaubran, pour suivre l’arrivée de ses navires. Depuis 1946, la villa est la propriété du conseil départemental des Côtes d’Armor et est aujourd’hui un lieu de résidence artistique.

Il fut construit à la fin du 19e siècle pour éviter aux armateurs et négociants de faire tout le tour des quais pour accéder à la rive gauche depuis le bassin à flot et la gare installés rive droite. Aujourd’hui, coup d’oeil sur les marchandises stockées sur les terre pleins du port : sable, maërl, bois de construction... Dans l’axe des bassins, vous apercevez l’aire de réparation navale, son engin de levage et sa cabine de peinture. Les plus grosses unités de plaisance et de pêche, jusqu’à 350 tonnes, profitent ici d’équipements adaptés.

En option sur le parcours : variante de +4 km A/R depuis le pont tournant.

Le phare fut mis en service en 1857 pour rendre le port du Légué accessible à toute heure de la nuit et permettre aux navires d’appareiller en toute sécurité. De forme cylindrique, son mur côté «mer» est peint en blanc tandis que son côté «terre» laisse les pierres apparentes. On repère très facilement depuis le large son feu scintillant rapide de couleur verte. Des bouées de balisage flottantes furent installées par la suite pour matérialiser le chenal d’accès très sinueux menant au port.