Elle était à l’origine l’ancienne église paroissiale de La Feuillée. Datant du XVIe siècle, elle possède des éléments bien plus anciens. Elle est dédiée à saint Houardon, évêque du Léon de 635 à 650. La Chapelle, entourée jadis par un cimetière, est pourvue d’un petit clocheton.

Cette ligne des Chemins de Fer Armoricains, ouverte en 1912 et fermée en 1933, traversait le département
du Finistère du nord au sud. Elle franchissait les Monts d’Arrée et passait par La Feuillée, l’une des plus importantes gares du secteur. Le train qui la parcourait était surnommé le « train patate » en raison des marchandises qu’il transportait et de son allure poussive.

Ce dolmen nommé « Ti Ar Boudiged » ou « maison des fées » date du néolithique (environ 3 000 ans avant J.-C). Le site, bien conservé, fait partie de la catégorie des sépultures funéraires en V et s’inscrit à l’intérieur d’un cairn. Du couloir jusqu’à la chambre, le site mesure plus de 13 m de long avec une largeur qui s’évase progressivement jusqu’à atteindre près de 3 mètres. Sa hauteur est comprise entre 1,20 m et 1,75 m. Le dolmen possède 3 dalles de couverture.

Situé sur propriété privée, le menhir du Cloître est imposant par sa taille (8 m de haut). Erigé au Néolithique, il est composé de granite d’extraction locale. Ce granite de la région du Huelgoat, extrait pendant plusieurs siècles, a été utilisé pour construire le bâti de la ville mais aussi plus largement celui des Monts d’Arrée. Il est aussi présent dans une partie des ouvrages du canal de Nantes à Brest (1811-1842).

Le vaste hameau du Crann (Berrien) a des origines très anciennes, certaines maisons étant édifiées aux 17e et 18e siècles. Notez, le fournil commun situé en bordure de route. Dans un talus à proximité, les villageois trouvèrent en 1967 un trésor composé de pièces d’argent et d’or de la fin du 16e siècle. Le propriétaire d’un manoir devait probablement redouter d’être attaqué par la bande de brigands qui sévissait dans la région aux ordres de Guy Eder de Beaumanoir dit « La Fontenelle ».

Ici encore, un hameau de plusieurs siècles. La croix monolithe toute simple est probablement de la fin de l’époque médiévale. Sous l’Ancien Régime, de nombreux villageois y vivaient sous le régime de la «quévaise». Le paysan, défricheur de terres souvent ingrates, jouissait ainsi d’une habitation et d’un lopin de terre. En échange, il travaillait gratuitement lors des jours de corvées et payait une rente au propriétaire (Abbaye cistercienne du Relec). La fontaine-lavoir située au centre du hameau de Goashalec (Berrien) a probablement été construite au 18e siècle.

Trédudon-le-Moine est un hameau qui a joué un rôle déterminant dans l’organisation de la Résistance sous l’occupation allemande. Dès les premiers jours, tout le hameau, situé à 6 km de Berrien sur la route de La Feuillée, entre en résistance. Ce village, qui comptait à l’époque près de deux cents âmes, a maintenu de juin 1940 à août 1944 une parcelle de France libre. Trédudon-le-Moine sera à la fois un dépôt d’armes, un refuge pour les résistants traqués, un lieu de réunion pour les dirigeants nationaux et régionaux des FTPF.
Le village subira des représailles de l’occupant : vingt-deux résistants seront fusillés, onze tués au combat, seize seront déportés et dix d’entre eux mourront en déportation.
À la Libération, Trédudon-le-Moine se verra décerner le titre de Premier village résistant de France. Une stèle sera érigée à la sortie du hameau et inaugurée en 1947 par Marcel Prenant, chef d’État-major des FTPF.

C’est une fontaine sacrée, non couverte, du XVIIe ou XVIIIe siècle, comportant deux bassins rituels et un fronton orné d’une statue de Saint-Jean-Baptiste créée par une artiste de La Feuillée. A noter, à proximité,
la présence d’une osmonde royale, grande fougère remarquable et protégée.

Elle est relativement récente puisqu’elle ne date que de 1860.Œuvre de l’architecte morlaisien Jules Boyer, de style gothique et dédiée à Saint- Jean-Baptiste, elle a été bâtie à l’emplacement de l’ancienne église (XIIIe siècle) dont elle a conservé quelques éléments comme la porte du porche Sud, le chevet et la fenêtre axiale. Dotée d'un clocher à galerie et d'une flèche octogonale, on remarque la présence de nombreux gargouilles qui ornent la flèche du clocher et les angles des fenêtres.
On remarque de nombreuses crossettes sur les frontons des chapelles et au-dessus du porche sud un blason représentant les armes de l’évêque de Quimper et du Léon, Monseigneur Sergent à l'époque de la reconstruction.

Vous y découvrirez les sites grandioses des Monts d'Arrée avec La Montagne Saint Michel ou encore les sommets des Monts d'Arrée, l'enchanteresse forêt de Huelgoat avec son chaos de rochers ainsi qu’un riche patrimoine architectural. Vous y trouverez également toutes les informations sur le tourisme dans les Monts d'Arrée : Hébergement, Restauration, contes et légendes, Patrimoine, Randonnées, Equipements de loisirs, agenda, ..." (www.montsdarreetourisme.bzh)

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