Cette étape est la première et /ou la dernière du GR du Pays de Vannes. La boucle du GRP© ne commence qu’après les hauteurs de St Avé. Il faut quitter la ville, franchir la ceinture d’axes routiers pour apprécier le charme d’anciens chemins en sous-bois qui laissent apercevoir de beaux points de vue, notamment depuis le Camp de César. Cette étape présente l’habitat traditionnel : maisons basses ou longères en granite, fermes, manoirs, puits et aussi un patrimoine religieux très présent au long des chemins avec les nombreuses croix et le joyau, la Chapelle ND du Loc.
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La Chapelle ND du Loc a été construite à la fin du XVème siècle et terminée très exactement en 1494 comme l'atteste l'inscription sur l'une des sablières. Le XVIème siècle constitue l'âge d'or de la construction en Bretagne, période de paix après la Guerre de 100 ans et celle de succession au duché de Bretagne.
La Chapelle est un bel exemple de l'architecture gothique flamboyant.
A l'intérieur, une croix de chancel en bois polychrome est une oeuvre rarissime et classée Monuments Historiques. Sa fonction était de séparer le choeur (sacré) de la nef.
Un muret de pierre délimite l'espace autour de la chapelle appelé enclos. Il regroupe ici de façon exceptionnelle, une fontaine, un calvaire sculpté et une stèle ou lech de l'époque galloise.
Le calvaire présente un panneau quadrilobé avec d'un côté la crucifixion et de l'autre une Vierge à l'Enfant entouré d'anges jouant du biniou et de la bombarde.
L'ensemble est classé au titre des Monuments Historiques.

Meucon est reconnu comme le Pays des sources et la qualité des eaux réputée depuis longtemps. La source de Guernevé est captée pour alimenter la ville de Vannes dès 1634.
L’implantation de deux nouvelles casernes à Vannes en 1879 augmente les besoins en eau surtout pour les chevaux. L’armée ne veut pas devoir conduire les chevaux aux abreuvoirs de l’étang au Duc. Au début du XXème siècle, la ville de Vannes compte 20 000 habitants. En 1912, elle décide la construction de l’aqueduc selon les plans de M.Combot, pour acheminer à Vannes l’eau de la source de Coulac, située à Grand-Champ. Pour franchir le ruisseau du Guern, d’un côté sur Plescop, de l’autre sur Meucon, l’ouvrage mesure plus de 100 m de long et 8 m de hauteur.
Deux autres aqueducs à la Grée et Tréviantec complètent le dispositif.
Les bâtiments de captage sont visibles à Cadual, Cranuhac, Le Guernevé.

Après le centre de Saint Avé, cette étape offre de belles échappées à travers landes et sous-bois. Le GRP© prend de la hauteur, domine la plaine et contourne le camp militaire de Meucon. Isolées dans leur écrin de verdure, la Chapelle St Michel et la Chapelle de Burgo n’en sont que plus majestueuses. Parmi les villages traversés, Kerbotin et Moustoir des Fleurs, sont remarquables d’authenticité.

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Enclavée dans le camp militaire, la chapelle Notre Dame de Burgo surprend par ses dimensions imposantes pour une chapelle rurale : 32 mètres de longueur pour 7 mètres de largeur.
Elle a été édifiée au XVIème siècle, période de paix et de prospérité en Bretagne, par les seigneurs de Kermainguy, François de la Feuillée et Cyprienne de Rohan.
Peu après sa construction, une grande foire y est organisée tous les ans.
En 1800, elle est le théâtre de la bataille du Pont du Loc’h où les Bleus écrasent les Chouans ; ce qui oblige le chef Chouan Cadoudal à signer la paix au château de Beauregard à St Avé.
Avec l’implantation du camp militaire à la fin du 19ème siècle, la chapelle sombre dans l’isolement, devient une cible facile pour les pilleurs et profanateurs de toutes sortes et souffre des vibrations engendrées par les tirs d’explosifs voisins. En 1931, la majestueuse tour carrée s’effondre ne laissant que la courte nef, et une partie des murs du transept et du chœur.
Grâce à l’association Bro Gregam, des travaux de dégagement puis de consolidation sont entrepris. Les objets trouvés sont exposés à l’église et à l’Office de Tourisme de Grand-Champ
La fête du Pardon de Notre dame du Burgo est célébrée ici le dimanche aux alentours du 15 août.
De style gothique flamboyant, la chapelle conserve un portail occidental mouluré en anse de panier surmonté d’une accolade et un portail sud monumental avec portes jumelles surmontées d’un tympan mouluré. Sans vitrail, la baie du chevet ne paraît que plus grande.
La chapelle est classée Monuments Historiques.

Si l’origine du nom de Grand-Champ fait référence à un camp romain, l’appellation garde aujourd’hui tout son sens en raison de la place de l’agriculture de part et d’autre de la vallée du Loc’h. Le GRP traverse la commune de Grand-Champ, très étendue, du Sud vers le Nord puis s’enfonce dans le grand massif forestier qui couvre les terres granitiques et longtemps incultes des Landes de Lanvaux. Cette étape est plus sauvage, très peu de traversée de villages, les sites mégalithiques y sont nombreux.Colpo, petite ville du Second Empire, mérite la visite et peut constituer une étape intermédiaire entre Grand-Champ et Plaudren.

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Ces deux sépultures datent de la Préhistoire, au début du Néolithique (4500 avant J.C.). Elles étaient à l’origine recouvertes de terres formant un monticule (aussi appelé cairn). Le premier dolmen comporte 2 chambres funéraires et le second 6 disposées le long d’un couloir. Des fouilles ont permis de dégager des tessons de poterie, une hache polie , et une perle de collier en quartz visibles au Musée Polymathique de Vannes.

Le GRP serpente dans le Bois de Chohan puis le Bois du Goluth pour déboucher au menhir de La Croix Peinte appelé aussi Quenouille de Gargantua.
Le bourg de Plaudren domine la vallée de l’Arz, entre pays Gallo et pays bretonnant, comme le montre l’inscription dans le chœur de l’église. Si le nom de la commune signifie « paroisse de St Audren », l’église est dédiée à St Bily, évêque de Vannes vers l’an 900. L’écureuil ou Rah-Koëd, chat des bois en breton est l’emblème de la commune.

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Voici l’un des grands menhirs des Landes de Lanvaux. Menhir signifie en breton « pierre dressée ».
Ce bloc de granite d’une hauteur de 5,70 m, soit celle d’une maison sans étage penche légèrement vers le nord. Il date du néolithique (4000 ans av J.C.). Une fouille ancienne a été pratiquée au pied sans aucun résultat. Quatre autres pierres plus petites ont été trouvées à une centaine de mètres au sud laissant penser à un alignement.
La raison d’être des menhirs est encore sujet d’étude : éléments de culte ? Point de repère géographique ? Lieu de souvenir ?
Compte-tenu de leur grande taille, les mégalithes sont associés à des croyances surnaturelles. La légende raconte que Gargantua, personnage de grande taille de Rabelais, laissa tomber ici un caillou qui le gênait dans sa chaussure. Une autre que la femme de Gargantua y laissa tomber sa quenouille.
Le nom de Gargantua fait écho à Gregam Tual, Dieu celtique qui un pied de chaque côté de la rivière, a un rôle de passeur.
Au bas du menhir, une croix peu visible est gravée dans la roche. Certains monuments ont été christianisés, une façon pour l’Eglise de s’approprier ces vestiges d’une autre culture.

Entre Plaudren et Trédion, c’est une étape reposante avec peu de dénivelé et en forêt la majeure partie. Le GRP© traverse d’ouest en est le Bois de Cadoudal par une longue et large allée. Le sol argileux laisse des ornières souvent boueuses. A la sortie du bois, au village de La Gobelle, le GRP© retrouve le GR38© et les deux balisages coexistent jusqu’à Rochefort en Terre. Le Bois de Penclen, planté de résineux et feuillus est traversé de sentes rectilignes. Le chemin redescend en sous-bois et débouche en face du château et de la pièce d’eau au cœur de Trédion, petit bourg rural.

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L’étape entre Trédion et Le Cours marque la transition entre la vallée de la Claie sur le versant nord des Landes de Lanvaux et la vallée de l’Arz sur le versant sud aux paysages plus ouverts.
Le GRP longe la rivière de la Claie puis remonte dans un éboulis rocheux un vallon encaissé jusqu’au plateau de St Guyomard et la forêt de Coeby, riche en mégalithes. Il suit la lisière de la Forêt de Molac puis serpente le long de la vallée de l’Arz en alternant surplomb et descente.
Au Pont de Molac, deux options s’offrent :
.vers Rochefort en Terre (11 km) puis Questembert ou
.vers variante 150 km versLarré, La Vraie Croix (15 km) et Vannes.
Vers Rochefort, traverser ensuite les terres des comtes de Molac, seigneurie puissante du XIIIème siècle à la Révolution.
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Situées sur les communes de Pluherlin, Malansac et Rochefort-en-Terre, les Grées sont des collines de schistes. Cette roche feuilletée a été utilisée depuis longtemps.
Un aveu rendu par Suzanne de Bourbon en 1542 mentionne l’usage exclusif au profit des seigneurs de Rochefort.
L’exploitation intensive a duré de 1878 à la Première Guerre Mondiale. Sur Malansac, quatre puits ont été creusés atteignant 20 à 30 m de profondeur. Sur Pluherlin, perpendiculairement à la rivière, tout un réseau de galeries communiquant entre elles a été aménagé dans la roche. Les carrières ont occupé jusqu’à 300 ouvriers : un travail très pénible, voire dangereux, surtout pour les carriers dont la tâche est d’abattre des gradins de pierre à l'aide de coins, de les débiter à la scie et les charger dans des bassicots pour les remonter. En surface, le quernage permet de partager les blocs en « repartons » de 6 à 8 centimètres d'épaisseur. Puis les fendeurs les réduisent en épaisseur à l'aide de fins ciseaux d'acier graissés au saindoux. Enfin, les coupeurs achèvent le travail à l'équerre en donnant le format voulu.
L’ardoise est très présente dans l’habitat local : moellons de murs, ardoises de toitures, palis de clôtures en bordure de champ ou chemins. Dans la plus grande carrière, le Parc de la Préhistoire a été aménagé.
Aujourd’hui, les Grées sont une zone protégée Natura 2000. Des espèces rares de chauves-souris y nidifient. Le sous-sol est un vrai gruyère, les galeries se sont effondrées. C’est pourquoi il est formellement interdit de s’éloigner des chemins balisés. Soyez PRUDENT ! A certains endroits les nombreux débris rendent le cheminement parfois glissant.

L’étape entre Le Cours et Rochefort-en-Terre offre de beaux points de vue sur la vallée de l’Arz. Puis le GRP© serpente sur les Grées, collines en schiste ardoisier, couvertes d’ajoncs et de bruyères. Il suit la ligne de crête jusqu’à l’éperon rocheux sur lequel s’est construite la Petite Cité de caractère de Rochefort-en-Terre.
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Classé Monument Historique, cet édifice possède un clocher roman et une façade de style gothique flamboyant.
L’église Notre-Dame-de-la-Tronchaye est curieusement située en contrebas de la cité, et bâtie sur un terrain en pente. La tradition populaire raconte qu’au IXème ou Xème siècle, lors des invasions normandes, un prêtre cacha dans un tronc d’arbre creux afin de la soustraire aux pillages, une statue de bois, représentant la Vierge allaitant son enfant. Deux siècles plus tard, une bergère aurait retrouvé cette statue dans ce même tronc ; il a été décidé de construire l’église à cet emplacement. On peut voir la représentation de cette histoire sur un des vitraux de l’église.
Dans l’église.
Ce qui frappe dès l’entrée, ce sont les piliers penchés, preuves de glissements de terrain vers le sud, puis vers l’ouest. Pour éviter que l’église ne s’effondre, des contreforts ont été construits, donnant lieu, au sud, à un bas-côté supplémentaire parallèle à la nef, et à l’ouest, à l’allongement de la nef qui a permis la construction d’une tribune.
En 1498, Jean IV de Rieux-Rochefort fonde, grâce aux 100 000 écus d’or qu’il a reçus d’Anne de Bretagne, un collège de sept chanoines pour prier pour le repos de l’âme du seigneur et de sa famille. Dans le chœur, on peut encore voir leurs stalles sculptées. En 1925, Rochefort-en-Terre devient cité mariale, ce qui donne lieu à la commande de deux nouveaux vitraux : en 1926, le vitrail de l’arrière-chœur représentant la Sainte Famille et en 1927, le vitrail de la bergère découvrant la Vierge dans un tronc d’arbre.
Le calvaire :
Sur le parvis se dresse un calvaire sculpté, surnommé la Bible des pauvres car il servait aux prêtres à enseigner la Bible aux illettrés. Les sculptures sont taillées dans le granit. Ce calvaire serait le seul en Bretagne à représenter la Passion et l’Ascension du Christ. C’est là également que se trouvait le cimetière de Rochefort jusqu’à la moitié du XIXème siècle.

L’église s’aperçoit de loin grâce à son clocher lanterne réplique de celui de St Thégonnec dans le Finistère. De taille imposante, elle a été entièrement reconstruite en style néo-gothique à la fin du XIXème siècle. Elle est dédiée à St Sixte, pape martyr des premiers siècles.

Entre Rochefort-en-Terre et Questembert, vous voici maintenant dans le Pays de Châtaignes.
« A rude écorce, cœur généreux » telle est la devise de Questembert. C’est une étape contrastée avec de très beaux parcours dans une nature sauvage mais aussi des contraintes fortes telles que le franchissement de la voie ferrée, la 2x2 voies Questembert-Redon et la RD 5.
Le GRP vous immerge dans la vallée du ruisseau du Trévelo, ponctuée d’anciens moulins et bercée par le chant de l’eau puis serpente en hauteur sur les Grées de Kerficat, fleuries d’ajoncs au printemps. La vue s’étend sur Péaule et Muzillac et de loin, vous apercevez le clocher élevé et de style renaissance de l’église St Sixte de Limerzel.
Pôle d’activités et de commerces, Questembert est une petite ville qui peut s’enorgueillir d’avoir conservé des halles du XVIème siècle, à la belle charpente en bois.
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Construites en 1552 sur l’emplacement de l’ancienne Cohue, elles sont dues à Jérôme De Carné, Comte de Cohignac et créateurs des foires de Questembert. Elles seront restaurées en 1675 par un entrepreneur local au nom évocateur, Estienne Charpentier. Les halles sont conçues pour abriter, délimiter et réglementer une zone d’échanges commerciaux. Le marché est le lieu privilégié de la convivialité où s’échangent les marchandises. Autrefois, drapiers, cordiers, cordonniers s’y retrouvaient pour y écouler leurs marchandises qui constituaient l’essentiel de l’activité des foires d’antan. L’artisanat traditionnel (la toile, la laine, les draps fins et le cuir) tenait une place importante à Questembert, et les artisans d’une même profession habitaient le même quartier, voire la même rue. Certains noms de rues témoignent de cette présence (rue de la laine, rue de la tannerie, …).
Les Halles, restaurées en 1997, n’ont en fait jamais été autant utilisées qu’aujourd’hui. Elles accueillent un grand marché le lundi matin et un marché de producteurs locaux le mercredi à 17h, mais aussi de nombreuse manifestations culturelles. Les Halles sont classées Monument Historique depuis 1922. Il ne subsiste en Bretagne “historique” que 4 Halles à charpente de bois, à Questembert et Le Faouët en Morbihan, Plouescat en Finistère et Clisson en Loire-Atlantique.

Ce parcours fait partie du GRP© et aussi du Tour du Pays de Questembert© pour lequel il constitue la première étape. (voir le Tour du Pays de Questembertwww.cirkwi.com/#!page=circuit&id=27711&langue=fr)
La ville de Questembert est située sur un plateau que l’on quitte par le sud et la vallée du ruisseau de Cohignac. Après avoir traversé le Bois de St Martin, le GRP passe au village de St Jean, très ancien puisque les moines Hospitaliers de Jérusalem y ont bâti une chapelle au XIIème siècle.
Le GRP suit de petits chemins et chemins d’exploitation, rarement de la route, dans un paysage agricole, le long des collines à pente douce vers le ruisseau du Plat d’Or. Il traverse Berric, petite commune rurale. Depuis la lande de Bray, où se mêlent ajoncs et bruyères, et la Lande de la Boule, la vue s’étend par temps clair jusqu’au Golfe du Morbihan.
Possibilité à Coetriolet d'aller vers La Vraie Croix, Larré et Le Cours.
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La première chapelle a été construite par les moines Hospitaliers de St Jean de Jérusalem au XIIème siècle, et dépendait de la commanderie de Carentoir comme les chapelles du Gorvello, de Molac et du Guerno. Elle a été restaurée au XVIIIème siècle et ornée d'un fronton classique sur la porte principale.

Entre le village de Kercohan sur la commune de Berric et Saint Nolff, c’est un relief plus accidenté avec sur les hauteurs de Bizole, peut être les plus beaux panoramas sur le Golfe du Morbihan. Le GRP traverse de nombreux villages au patrimoine bâti remarquable, régal pour les amoureux de vieilles pierres : le village du Gorvello, qui fait partie des plus « Beaux Villages de France » et a su mettre en valeur ses bâtisses anciennes, l’église des Templiers et l’une des belles fontaines du Pays de Vannes, le Château du Plessis Josso à peine à l’écart du GRP, le village de Cran autour de la Chapelle, celui de Bizole, et les vestiges de la Seigneurie de Gourvineg à St Nolff.
Du Gorvello à Bizole, le GRP emprunte un réseau de larges chemins d’exploitation en alternance avec quelques passages sur routes peu fréquentées. Il laisse le bourg de Treffléan et longe le plan d’eau de Randrecart, avant de descendre vers St Nolff, nichée dans la vallée du Condat.
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Dans la région vannetaise, le manoir ou château du Plessis-Josso est un exemple d'ancienne demeure seigneuriale.
Il comprend un logis d’habitation protégé par une enceinte fortifiée de tours et murs crénelés.
La partie à gauche de la tourelle d'escalier est la partie édifiée au Moyen Age. Elle est conçue pour un rôle défensif et de guet. Le manoir primitif comprenait sur trois niveaux une salle éclairée par une fenêtre et une cheminée.
Sylvestre Josso, écuyer du duc de Bretagne, lui-même issu d'une famille de conseillers au parlement de Bretagne, le fait construire vers 1330. La région est alors agitée par la guerre de Succession de Bretagne.
Au XVe siècle, Le Plessis-Josso, comme tous les manoirs de Bretagne, avait surtout une fonction agricole, sur un domaine de 1500 hectares s'étendant sur plusieurs paroisses et une population de 500 habitants. Il possédait plusieurs moulins, des fours, une chapelle, et un port privé dans le golfe Morbihan. Son rôle était à la fois, politique, économique et administratif.
Vers 1565, le château passe par alliance à la puissante famille Rosmadec. Marc de Rosmadec entreprend de gros travaux. Il fait construire un pavillon de style Louis XIII perpendiculaire au logis. Le bâtiment possède un grand toit à la française, avec de larges couvertures et des murs agrémentés d'oculi. Les éléments d'architecture typiques du XVIIe siècle se retrouvent dans la corniche à modillons et les lucarnes surmontées d'un fronton sculpté à trois boules. À l'intérieur, le décor de la chambre d'apparat est remarquable. La cuisine a conservé son potager.
Le manoir sert de résidence à des personnages importants : un évêque de Vannes au XVIIème siècle, des sénéchaux et des gouverneurs de villes bretonnes. A la fin du XVIIIe siècle il devient la propriété de la famille Le Mintier de Léhélec qui l'habite encore aujourd'hui.
Les parties classées ou inscrites Monuments Historiques sont : les façades, toitures du manoir, du moulin, de la grange, les remparts crénelés et l'enceinte fortifiée.

Entre St Nolff et St Avé, c’est une demi-étape agréable, en sous-bois d’abord sur le versant nord de la vallée du Condat dont on contourne le relief puis dans le bois de la Gornay. Halte à l’entrée de St Avé pour visiter l’ensemble formé par la fontaine, le calvaire et la Chapelle ND du Loc, classée Monuments Historiques. A partir de là, le GRP emprunte en sens inverse le parcours de la première étape pour regagner Vannes. Les étapes 1 et 11 peuvent se faire dans la même journée.
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L'origine de la paroisse du Gorvello remonte à 1160, date de la construction d'une première chapelle par les Templiers de la commanderie de Carentoir. Comme souvent pour les édifices des Templiers, elle est dédiée à St Jean-Baptiste.
L'église actuelle a été construite au XVIème siècle sur une période de 100 ans. Deux agrandissements successifs de chaque côté lui donnent une forme asymétrique. Un porche protège l'entrée nord.
De style gothique flamboyant, elle présente tous les motifs architecturaux de la Renaissance : pilastres à larmier, pinacles, porte en anse de panier surmontée d'accolade, rampant à crochets.

L'édifice est protégé au titre des Monuments Historiques.