Descendez le long du Frémur sur la route appelée "le Balcon d'Émeraude". Aménagé pour le partage de l'espace avec les piétons, le "trottoir" côté mer offre une vue imprenable sur la mer et l'embouchure du Frémur, fleuve frontière entre l'Ille-et-Vilaine et les Côtes d'Armor.

En bas du Balcon d'Émeraude, sous le pont de pierre, tournez à gauche rue de Lancieux. Au bout de la rue, vous arrivez en face de la place Tony Vaccaro, surplombée par la Mairie. Tournez à droite puis tout de suite à gauche, rue de la Mairie. Vous découvrez alors les ruelles de l'ancien village de pêcheur Saint-Briac. Les anciennes Halles et le presbytère accueillent des expositions toute l’année, n’hésitez pas à y faire un tour !
Place du Centre est exposée la célèbre photo de Tony Vaccaro, GI américain et photographe, prise lors de la libération de Saint-Briac le 15 août 1944.
Observez sur le fronton de la poste une goélette sculptée, œuvre de l’artiste breton Armel Beaufils.
Derrière la poste, vous pouvez également apprécier la devanture de l'ancienne épicerie "A la Providence"
(inscrite aux Monuments Historiques) réalisée par Odorico, célèbre mosaïste rennais d'origine italienne, dans les années 1925.

Sur la place du Centre, prenez maintenant à gauche la rue
de l'Église, faites le tour de l'église puis tournez à droite pour descendre la rue Emile Bernard puis de nouveau à droite rue de la Croix des Marins (le calvaire des marins
vous apparaîtra au bout de la rue). Promontoire et magnifique point de vue sur l'embouchure du Frémur, ce
calvaire a été érigée en 1850 sur les vestiges d'un alignement mégalithique. On retrouva même de la monnaie Gauloise en dessous des pierres !

Les Briacines s'y rendaient pour prier et protéger les marins, mais aussi pour déterminer le temps à venir en observant le Cap Fréhel et le baromètre incrusté dans la pierre, aujourd'hui disparu. Aujourd'hui encore, chaque été s'y tient le pardon de la Mer.

Remontez le boulevard de la Mer. Vous pourrez observer la stèle érigée en 1937 par le sculpteur Armel Beaufils à la mémoire de la grande-duchesse Victoria Melita, petite-fille de la reine d'Angleterre Victoria par son père et du Tsar Alexandre II par sa mère. Puis repassez devant l'Office de Tourisme.

Au feu, continuez tout droit puis tournez légèrement à gauche pour rejoindre le boulevard du Béchet qui surplombe la plage du même nom. Sur votre gauche se dresse le Château du Nessay sur sa presqu'île, construit en 1882. Les jardins sont accessibles au public et un hôtel-bar-restaurant vous y accueille
toute l'année. Sur la plage du Béchet, les portes des cabines sont colorées de "111 nuances de bleu" : œuvre éphémère de Christophe Cuzin pour le Festival d’Art de 2015, devenue
pérenne grâce à la municipalité et aux Briacins qui s'y sont attachés. Depuis cette plage abritant autrefois un chantier naval, vous pouvez parfois admirer les Cornish Crabbers et Shrimpers, bateau typique des Cornouailles.

Au bout du boulevard du Béchet, tournez à droite rue de la Salinette. Au stop, tournez à gauche rue de Port-Hue. Prenez à droite rue de la Mare Hue, vous arrivez sur la D786.

Alternative + 800 mètres à vélo et 3 km à pieds.

Tournez à gauche direction Saint-Lunaire. Prenez à gauche pour rejoindre le parking du Dinard Golf, stationnez votre vélo sur un rack prévu à cet effet. A pied, prenez le chemin à droite du Club-House pour rejoindre le GR34 bordant la mer et le golf de Saint-Briac, plus connu sous le nom de Dinard Golf, second plus ancien golf de France. Le club House art déco, construit en 1927, est classé aux Monuments Historiques depuis 2015.

Vous apercevrez un promontoire, il s'agit de la Garde Guérin, espace naturel protégé qui se visite à pied. Après votre promenade, faites demi-tour jusqu'au golf puis reprenez votre vélo direction Saint-Briac, sur le boulevard de la Houle, jusqu'à l'Office de Tourisme.

La visite se termine au Jardin Armel Beaufil, le sculpteur du fronton de la poste et du monument aux américains notamment.

Saint-Briac, résolument terre d'artistes a aussi inspiré de nombreux peintre tels que Paul Signac ou encore Emile Bernard.