L’édifice actuel a été construit à la fin du XIXème siècle. Il est dédié à Saint Philibert, abbé de Noirmoutier, dont une statue imposante trône au-dessus de l’autel.
L’origine de la paroisse (plou en breton) remonte au VIème siècle où elle était placée sous le vocable de Saint Melaine, évêque de Rennes d’où le nom de Plou-Melen devenu Plougoumelen.

Se diriger vers l’église. Prendre la rue ND de Béquerel puis tout de suite à droite la ruelle de l’ancien presbytère. A droite, suivre la rue Roh Mané jusqu’à l’école. Tourner alors à gauche le long des terrains de sport.

Dans la descente, entrer dans le sous-bois par le sentier à droite. Ce tronçon est commun au circuit de la rivière du Bono. Cheminer le long de l’étang de Kervilio jusqu’à la route.

Devant l’église, la grande croix de granite provient de l’ancien cimetière.
Exemple rare dans la région, cette croix monumentale sculptée est qualifiée à tort de croix jumelles. En réalité, il s’agit d’une seule œuvre au décor symétrique complexe. Un fût rectangulaire, avec chanfreins et rainure centrale, porte un disque aux motifs trilobés. Au-dessus, se trouve une croix géminée (double) avec des extrémités en forme de trèfle. Ce même motif en croix se trouvait de part et d’autre du disque central mais a disparu de longue date.
Richement décorée, cette croix date du XVIème siècle et est inscrite en tant que Monument Historique.

Séparation des circuits de la vallée du Sal et de la rivière du Bono. Pour le circuit de la Vallée du Sal, suivre à droite sur plus d’1,5 km le sentier abrité par les haies le long de la rivière du Bono.

Presqu’à égale distance des bourgs du Bono et de Plougoumelen, la chapelle de Béquerel, dans son îlot de verdure, domine l’étang de Kervilio. Son emplacement ne doit rien au hasard puisqu’elle est bâtie sur une source, située sous l’autel actuel, et qui alimente la fontaine de dévotion.
Comme beaucoup de chapelles du Morbihan, la construction de la première chapelle remonte au XVème siècle, période de paix et de prospérité après la Guerre de 100 ans (1453). De cette époque restent le chœur à chevet plat et le transept Nord ainsi que des sablières récemment mises en valeur. On y trouve des représentations d’animaux ou des personnages grotesques, une inscription datant une corniche ancienne de 1563 en chiffres romains et une superbe tête de barbu tirant la langue.
Remaniée au fil des siècles, la chapelle présente des éléments architecturaux de la Renaissance (contreforts ornés de fleurons, entablement au-dessus du portail ouest). La nef est agrandie et surélevée au XVIIème siècle, ce qui explique les différents niveaux entre la nef et le transept sud. Le clocher en granit est restauré au XIXème.
La chapelle de Béquerel a été classée à l’inventaire des Monuments historiques le 30 juin 1925.
Dédiée à la Vierge, elle a fait l’objet d’une grande dévotion en raison des vertus reconnues à l’eau de sa fontaine pour les maux de bouche. La petite histoire rapporte que cette source était également réputée pour les « mots » et les extinctions de voix frappant les femmes bavardes et médisantes envers le recteur. Sur le contrefort Nord Est, un singe masquant sa bouche avec une patte rappelle peut-être cette réputation…
Située sur la commune du Bono, la chapelle est néanmoins rattachée à la paroisse de Plougoumelen. Elle fait toujours l’objet d’un pardon le 15 août, jour de l’Assomption.
La croix en granit a été édifiée au XXème siècle en remplacement d’un calvaire en bois du XIXème siècle.

Dans l’anse de Lann-Vihan, tourner à droite et longer la route sur 40 m puis retrouver le sentier à gauche. Remonter la vallée du Sal jusqu’au tunnel de Kervoyal. Plusieurs passages ont été aménagés pour la sécurité des randonneurs.

En Bretagne, les moulins à marée se trouvent sur deux territoires : l’estuaire de la Rance et le Golfe du Morbihan. Le littoral du Golfe du Morbihan bénéficie de conditions favorables à l'installation de moulin à marée. L'importante amplitude de ses marées assure le bon fonctionnement des moulins, sa côte dentelée et ses petits estuaires offrent des sites d'implantation protégés des épisodes tempétueux.. On dénombre 8 moulins à marée encore visibles sur le Golfe du Morbihan dont le moulin de Kervilio.
Construit au XVème siècle (1456 précisément) par le Seigneur de Pontsal, il fonctionnait avec deux roues à aubes et trois meules. Il a été reconstruit au XIXème siècle et est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

2 possibilités
A gauche, passer sous la voie expresse N165, traverser la RD 765 et entrer dans le bois de Pont-Sal. Boucle de 4 km.
A droite, variante circuit court. Suivre la route de Bochocho puis le long chemin creux.

Cette fontaine, située en bordure de chemin non loin du site du Traon est peu visible en raison de la végétation. Elle présente un linteau en pierres de taille. Elle n'est pas mentionnée sur les cartes anciennes et sa datation précise n'est pas connue.

Traverser la route et se diriger vers Le Lérion. Prendre la 1ère route à droite puis le platelage jusqu’aux bois.

Ce dolmen, actuellement visible à marée basse dans le lit de la rivière du Sal a été construit au Néolithique (3500 avant J.C.) sur une terre émergée. A l’époque, le niveau de l’eau était beaucoup plus bas. La rivière serpentait au creux de la plaine littorale, le Golfe du Morbihan n’existait pas.

Le bois de Pont-Sal appartient au Département du Morbihan et est classé au titre des espaces naturels sensibles. Il abrite une belle futaie de feuillus. Un sentier botanique permet la découverte du milieu.

Plougoumelen a été le siège de plusieurs seigneuries dont la Seigneurie de Pont-Sal aux XIVème et XVème siècles. Yves de Pont-Sal a été évêque de Vannes au XVème siècle.
Le château d’ordonnance classique date de 1785.Il est entouré d’un parc, le Bois de Pont-Sal, propriété du Département du Morbihan.

Cahire est un village pittoresque qui témoigne de l'architecture rurale des XVII et XVIIIe siècle. A l'origine, le village regroupait plusieurs fermes composées d'un bâti principal se déployant dans la longueur et de ses dépendances (grange, puits, four, etc.) recouverts en chaume.
Au sortir de la Révolution Française, au début du XIXème siècle, l’abbé Joseph Le Leuch refuse le Concordat de Napoléon I. Il aménage une chapelle dans la seule maison à étage du village où il célèbre des mariages non reconnus à l’état civil. L’activité de la « Petite Eglise » perdure une vingtaine d’année jusqu’à la mort de l’abbé.
Avant la seconde guerre mondiale, le village compte 9 fermes groupées autour du puits et du four à pain toujours existants.
L’ensemble est un site inscrit à l‘inventaire des Monuments Historiques depuis 1977.